Page 90 - Rescapes_du _Gondwana

LES RESCAPÉS DU GONDWANA
Pages précédentes - Ce mont constitue l’un des volcans encore actifs de l’ile du Nord. Il est recouvert, à son sommet, de neiges éternelles.
Lionel, le grimpeur de l’équipe, se hisse au sommet des arbres pour s’exercer à l’entomologie en battant le feuillage, à la recherche du fameux Tanybyrsa cumberi qui vit dans les Astelia.
malgré un e ort d’échantillonnage intense, que ce soit au sol comme dans la canopée des Podocarpes de près de 20 mètres que nous grim- pons. Dure vie de l’entomologiste de terrain !
Le 24 novembre, nous nous rendons dans le parc national de Tararua, une forêt de près de 1 000 km2. Pour l’atteindre, nous longeons les plus hautes montagnes de la partie nord de l’île, enneigées et très vallonnées. Nous enchaînons les grimpes pour aller battre les plantes épi- phytes et collecter des Tanybyrsa cumberi, ce fameux tingide néozélandais, même si cette espèce n’est pas mentionnée dans cette partie de l’île. George nous fait aussi découvrir des zones qu’il connaît pour être d’intérêt... Mais il oublie vite que nous avons des sacs de grimpe de près de vingt kilos. Cette longue marche dans la mon- tagne ne nous rapportera pas un seul spécimen ! Le 25 novembre, nous sommes encore dans la forêt de Tararua. Le choix des arbres à grimper
n’est pas évident. Ils sont hauts et il nous faut des épiphytes, ces plantes que l’on trouve dans les arbres et qui forment de véritables jardins sus- pendus. Le choix fait, Lionel et Éric grimpent... Et Éric découvre en n un Tanybyrsa cumberi, en canopée... alors qu’il n’est pas mentionné dans la région. Il en a trouvé dans ces plantes épi- phythes du genre Astelia.
Le 26 novembre, nous voilà à proximité de Wellington, dans la forêt de East Harbour, dans les Podocarpes à 35 m de haut, remplis de mousse et d’épiphytes. Toujours le même scéna- rio : Lorène trouve des aradides sous le tronc des arbres, des Calisius, des Neadenocoris et des Ctenoneurus. La récolte est plutôt bonne. Quant à Éric et Lionel, les grimpes d’arbres ne donnent aucun tingide...
Le 27 novembre, nous traversons le détroit de Cook qui sépare l’île nord et l’île sud. Après 3 h 30 de traversée, nous arrivons à Pelorus Bridge.
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